3 – Adopter une logique cohérente avec notre Identité
Nous sommes la Conscience une et indivisible : prenons en compte l’Unité
De ces deux systèmes de croyance, naissent deux raisonnements et deux logiques : l’une matérialiste de guerre, et l’autre quantique spirituelle d’amour.
Je renonce à croire en la séparation et à la logique matérialiste de guerre
La croyance matérialiste erronée en la séparation entraine un raisonnement juste sur des bases erronées : « L’autre n’est pas moi et nos intérêts sont divergents. Il est un concurrent voire un ennemi potentiel. L’ennemi existe et il est dangereux. »
Ce raisonnement entraine une logique matérialiste de peur et de guerre : « Le problème c’est l’ennemi. La solution est de dominer ou d’éliminer l’ennemi. La guerre est justifiée et incontournable. »
À la lumière de ce qui précède, cette logique se révèle erronée car elle repose sur un système de croyance erroné concernant la réalité et notre identité. Il suffit d’observer les résultats d’une telle logique pour en être convaincu.
Personnellement je renonce à croire que l’ennemi existe, et que je peux en être la victime. Je renonce à faire la guerre contre des ennemis qui n’existent pas. Je renonce à une logique de compétition, de guerre, de destruction et de mort que cette croyance entraine. Je renonce à avoir peur et à faire peur.
Je choisis de croire à l’Unité et à une logique quantique spirituelle d’amour
La réalité spirituelle est l’Unité. Avoir la preuve que nous sommes Un entraine un raisonnement quantique juste sur des bases justes : « L’autre est une partie de moi (un membre manquant). Il est moi et il ne peut en aucun cas être un ennemi. En fait, l’ennemi n’existe pas et aucune guerre n’est justifiée. Si l’autre est une partie de moi, son bien-être est la condition sine qua non de mon bien-être. J’ai intérêt à le chouchouter. Nos intérêts sont convergents. »
Le seul danger est l’ignorance. Le problème est l’involution, c’est-à-dire l’oubli de notre véritable identité, et donc de l’Unité. La solution est l’évolution individuelle qui peut entrainer l’évolution de la conscience collective et déboucher sur la co-création d’un monde meilleur et moins stressant.
Ce raisonnement entraine une logique quantique globale de respect, d’amour, de paix et de contribution au service de l’évolution et de la vie. Cette logique se révèle juste car elle repose sur des preuves concernant la réalité et notre identité.
Je choisis une croyance que l’autre est moi reposant sur ces preuves. Je choisis une logique d’amour et de contribution. Je choisis de contribuer à la paix et au bien-être (le mien et celui de l’autre). Je choisis de contribuer naturellement à ma propre évolution (sans la contrôler ni la forcer) et, par conséquence, à celle des autres.
Changement de paradigme vital et urgent
Ces deux descriptions de la réalité, deux définitions de notre identité, deux croyances, deux raisonnements, deux logiques ; l’ancienne matérialiste et la nouvelle spirituelle, sont décrites comme deux paradigmes. Le passage de l’ancien paradigme matérialiste erroné vers le nouveau paradigme spirituel reposant sur des preuves est vital. Comme l’affirmait André Malraux : « Le XXIe siècle sera spirituel, ou ne sera pas. » Nous avons tous intérêt à effectuer ce passage avant qu’il ne soit trop tard. Que ce soit à un niveau individuel ou collectif, ce passage entraine quelques conséquences, non seulement dans notre vie de tous les jours, mais également sur les sciences et la médecine.
Je rêve d’une science et d’une médecine spirituelles basées sur la vérité, l’unité et l’amour
Je renonce à l’illusion matérialiste basée sur la séparation, la peur, la guerre et la destruction au service de la mort. Je renonce à lutter contre les symptômes, les pathologies et les agents pathogènes. Je ne considère pas un symptôme (jauge d’essence qui clignote) comme un ennemi, mais comme un système d’alarme utile pour éviter la panne sèche (maladie grave).
Je choisis une science et une médecine, basées sur la vérité, la conscience, l’unité, l’amour, l’interaction (la libre circulation de l’information) et l’harmonie au service de la vie. Je choisis d’œuvrer pour l’harmonie, le bien-être (le mien et celui de l’autre).
Nous sommes la Conscience créatrice : prenons en compte l’effet observateur
Cette conscience Une et indivisible est également créatrice (*voir expériences de la double fente), et nous utilisons consciemment ou inconsciemment l’effet observateur pour créer notre réalité physique. Par ignorance de notre véritable identité et de l’effet observateur nous pouvons créer une réalité négative.
La physique quantique et l’épigénétique l’ont prouvé. Mère Theresa l’avait pressenti quand elle disait : « Je n’irai pas à une manifestation contre la guerre, mais si vous faites une manifestation pour la paix, invitez-moi. » Elle avait compris qu’en luttant contre la guerre elle nourrissait la guerre qui grossissait. Elle préférait œuvrer pour la paix afin de nourrir la paix. Lorsque vous lutter contre ce que vous ne voulez pas, vous prenez le risque de l’amplifier.
Par ignorance de l’effet observateur, nous pouvons non seulement nourrir un problème, mais en plus nous pouvons créer un problème qui n’existait pas, et notamment créer l’ennemi.
A l’origine, l’ombre n’avait aucune réalité physique. Ce n’était que l’absence de lumière. On ne pouvait donc pas retirer l’ombre ni lutter contre puisqu’elle n’existait pas. Si un jour nous baptisons cette absence de lumière « ombre », par effet observateur, nous créons l’ombre. Si nous pensons et disons que c’est une « ennemie », et luttons contre, avec l’effet observateur nous créons et nourrissons cet ennemi. En réalité, pour faire disparaître l’ombre, il suffit de rajouter un peu de lumière.
De la même manière ne pourrait-on pas imaginer qu’à l’origine les pathologies n’existaient pas ? Qu’elles n’étaient qu’une alerte nous signalant l’absence de bien-être, c’est-à-dire une absence de complétude, ou si vous préférez une absence de connection au champ de conscience. On ne pourrait donc pas retirer une pathologie ni lutter contre puisqu’elle n’existait pas. Si nous baptisions cette absence de bien-être « pathologie » (diabète, sclérose en plaque, grippe, scoliose idiopathique, cancer…), ne pourrions-nous pas créer ainsi quelque chose qui n’existait pas ? Je me pose la question : N’y-t-il pas un risque, si nous faisions un diagnostic qui désigne une pathologie comme l’ennemi à abattre, de créer l’ennemi appelé pathologie. Si en plus nous luttons contre cet ennemi, ne pourrions-nous pas également courir le risque de le nourrir et de le faire grossir au lieu de le voir disparaître, comme nous le souhaitons ? Tout cela par ignorance de l’effet observateur. En conséquence, pour faire disparaître la pathologie, ne suffirait-il pas de rajouter un peu de bien-être en facilitant la reconnection des cellules au champ ?
Je choisis de prendre conscience de l’effet observateur pour arrêter de créer une réalité négative à mon insu. Je renonce à crée l’ennemi et à le nourrir en luttant contre.
Je choisis de m’intéresser au mode d’emploi de l’effet observateur pour créer une réalité positive en pleine conscience. Je choisis d’utiliser l’outil « effet observateur » et de le mettre au service du bien-être et de la vie.
*Voir Conférence N°4 : « Physique quantique et prise de conscience » Partie 1
Conférence N°5 : Physique quantique et prise de conscience Partie 2